mercredi 18 août 2010

Dire, peut-être./Critique du vendredi 13 Août 2010-Le Progrès.

"Dire, peut-être.", une pièce sensible qui s'interroge sur le langage.
Ce jeudi soir se jouait "Dire, peut-être.", pièce de la Compagnie Le Songe d'une Planche à Vif, au Château de Virieu.
Leïla Anis et Julio Guerreiro interprètent le rôle d'un homme et d'une femme qui sont dans un lieu qu'ils ne connaissent pas. Ils ne savent pas d'ailleurs, non plus, pourquoi ils sont là.
La pièce commence dans une ambiance étrange qui laissera la parole au centre du spectacle.
Tantôt bavard, assoiffé de parole, étourdissant par le flot de parole "pour combler le vide ou se sentir vivant", tantôt muet ou parlant avec difficulté, les deux acteurs nous montrent les différentes facettes de la parole, son pouvoir bénéfique et salvateur mais aussi dévastateur.
Au fil des entretiens avec la voix-off ou en duo, construits en boucles, monologues ou brides de discussion, les deux comédiens tissent une relation où chacun va se révéler à l'autre.
Une pièce sensible qui nous interroge sur le langage, la facilité des uns et les difficultés des autres à s'exprimer.
Dominique Chavagneux

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