jeudi 26 novembre 2009
Le Web parle encore "Dire, peut-être."
http://paroledebegue.free.fr/blog/index.php?post/2009/11/17/Dire%2C-Peut-%C3%8Atre-%3A#c993
Vous y trouverez un compte-rendu et une critique de "Dire...".
Bonne lecture.
samedi 7 novembre 2009
Dire, peut-être. Le Net en parle...
-Brillant ! -
Excellent spectacle : texte, jeu et performance des acteurs, thématique, tout y est, tout est juste et de qualité. On rit, on pense - plus tard ... On y repense. C'est intelligent et pertinent sans jamais être pesant ou didactique ou ... Bravo ! Nous avons passé une excellent soirée et il apparaît que cet avis était partagé par toute la salle.
Ce spectacle m'a beaucoup plu de par la proximité avec les acteurs, j'ai tout de suite été "aspiré" et je n'ai pas vu le temps passer. Quel talent ! décor très simple mais je pense que même sans décor l'effet aurait été superbe !
teddybear
-quelle mise en scène! -
Sur le site de BilletRéduc: http://www.billetreduc.com/32810/evt.htm?nr=1
mardi 3 novembre 2009
dimanche 7 juin 2009
Dire, peut-être.
Dire, peut-être.
Le Songe d'une Planche à Vif
Dire peut-être. a été écrit à partir d'entretiens avec des personnes présentant une aphasie, un bégaiement, la maladie d'Alzheimer... ou bien de personnes utilisant le la parole dans leur profession (comédiens, avocats, psychanalystes, ouvriers, etc...). Ce spectacle est le fruit de la recherche de la Compagnie lyonnaise du Songe d'une Planche à Vif autour de la prise de parole. Mené par Grégoire Blanchon, metteur en scène et orthophoniste, il est étayé par les écrits de linguistes, philosophes, psychologues, neuropsychologues, dramaturges, poètes, théologiens, etc...
Qu'est-ce que prendre la parole? Peut-on dire le Monde? Quelle souffrance/Quel plaisir cela fait naître chez celui qui se risque à cette tentative? Quel pouvoir celui qui « dit bien » a sur celui qui « dit mal »? Que faut-il dire (ou ne pas dire)? Comment se situe-t-on face aux règles du langage? Dans la norme? Dans la marge? Et d'abord, qu'est-ce que la norme du point de vue du langage?...
Mue par un désir de théâtre ludique, en question et au plus près des interrogations humaines fondamentales, l'équipe de ce spectacle propose une fable qui pourrait se résumer ainsi: Un comédien et une comédienne, sur un plateau, parlent, se parlent. Mais qu'est-ce que c'est parler, au juste?
Après son cycle sur les relations familiales ("J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne" de Jean-Luc Lagarce, "La Ménagerie de Verre" de Tennessee Williams et "Tout contre Léo" de Christophe Honoré), Le Songe d'une Planche à Vif inaugure un cycle sur le Dire avec "Dire, peut-être.".
Avec Pauline Laidet et Julio Guerreiro
Mise en scène: Grégoire Blanchon
Scénographie: Benjamin Gibert
Création Lumières: Yves Louisgrand
Aide au travail corporel: Anne-Sophie Fayolle
Saison 2009/2010
Théâtre des Marronniers/Lyon
du Jeudi 29 Octobre au Mardi 10 Novembre 2009 (à 20h30 et le dimanche à 17h00. Relâche le mercredi).
A Saint-Etienne en 2010
dates et lieux à préciser.
mercredi 15 avril 2009
Article Les Trois Coups/La Ménagerie de Verre
La Ménagerie de verre (critique), Théâtre des Marronniers à Lyon
Tennessee Williams revisité !
Hier soir au Théâtre des Marronniers de Lyon, on pouvait voir une représentation de la pièce qui a rendu Tennessee Williams célèbre en 1945, « la Ménagerie de verre ». Pièce de la cruauté par excellence, la Compagnie Le Songe d’une planche à vif nous en réservait une mise en scène surprenante et très rythmée.
La Ménagerie de verre raconte une histoire de famille terrible. Cela se passe aux États-Unis dans les années trente. Le père, travaillant à la Compagnie du téléphone s’est spécialisé dans les « longues distances ». Comprenez qu’il a fui sans laisser d’adresse et qu’il n’a envoyé qu’une carte postale en seize ans. Il a laissé ses deux enfants, Laura et Tom, entre les mains de leur mère Amanda, totalement détruite par l’échec de sa vie et littéralement terrifiante avec sa progéniture. Elle est folle, pour ne pas dire hystérique. Elle vit dans le souvenir de ce qu’elle a été, avant de le rencontrer lui, avant qu’ils existent eux.
Sous prétexte de leur permettre de vivre mieux qu’elle, elle les pousse, les secoue, les tiraille, les violente sans cesse. Tom rêve de partir, mais il fait son devoir et travaille dans l’entrepôt proche de chez eux, pour entretenir sa famille. Laura est une enfant fragile, « infirme ». Elle souffre d’un handicap que sa mère lui reproche de ne pas « compenser ». Elle est trop timide pour étudier et pour oser franchir le seuil de la maison. On lui cherche donc un mari, non sans peine, car elle semble dépourvue de « charme » selon sa propre mère. Ce trio infernal, rongé par les dévorants liens familiaux, rappelle par moments le théâtre de Lagarce, ou de Koltès.
Cette tragédie moderne aurait pu être pesante, on aurait pu passer une mauvaise soirée. Pourtant la pièce a été jouée de façon fraîche et légère, sans pour autant perdre son sens. Voilà le fruit d’un travail de mise en scène audacieux.
En effet, les trois jeunes comédiens sur le plateau intimiste du petit Théâtre des Marronniers ont été plus que surprenants. D’abord parce qu’ils ont inventé une mise en scène décapante. Ils s’échangent les rôles au fil de la pièce avec finesse et humour. Notez qu’il est assez drôle de voir une mère folle à lier mesurant 1,90 m en robe pailletée se caresser la barbe en plein repas de famille. Un quatrième personnage intervient au moyen d’un écran de télévision, nonchalamment posé au centre de la scène.
Cet écran montre d’abord une vidéo des animaux du parc de la Tête-d’Or, de « la ménagerie » que les Lyonnais connaissent bien. Puis elle se transforme en personnage à part entière. Je trouve souvent ce genre d’effet artificiel et ennuyeux. Cela n’a pas été le cas ce soir parce que le montage vidéo est pertinent et drôle, et que le comédien qui apparaît à l’écran est tout aussi méritant que les trois autres. Car c’est la force de ce spectacle. Les jeunes comédiens de la Compagnie Le Songe d’une planche à vif sont incroyables.
Ils sont jeunes, ils sont frais, ils sont beaux, ils sont inventifs et, surtout, ils sont bourrés de talent. Ils sont capables de jouer tous les rôles, de varier les registres, d’être drôles et tragiques. Ça peut en agacer certains. Tout comme le côté un peu festif du spectacle, ça a parfois des allures de spectacle de fin d’année. Moi, j’ai été séduite par leur audace, par leur exigence de qualité malgré des moyens modestes et par le fait qu’ils ont su me communiquer leur plaisir d’être là, ensemble, ce soir. Ce sont de grands jeunes comédiens qu’il faut aller voir. Décidément, le Théâtre des Marronniers ne me réserve cette année que des bonnes surprises ! ¶
Maud Sérusclat
Les Trois Coups
La Ménagerie de verre, de Tennessee Williams
Compagnie Le Songe d’une planche à vif
Mise en scène : Grégoire Blanchon
Assistante à la mise en scène: Alexia Chandon-PiazzaAvec : Leïla Anis, Thierry Jolivet, Clément Bondu, Grégoire Blanchon
Scénographie et son : Benjamin Gilbert
Lumières : Grégoire Cutzach
Régie : Xavier Davoust
Théâtre des Marronniers • 7, rue des Marronniers • 69002 Lyon
Réservations : 04 78 37 98 17
www.theatre-des-marronniers.com
Du 10 au 23 décembre 2008 à 20 h 30, le dimanche à 17 heures, relâche les 15 et 16
Durée : 1 h 10
14 € | 11,50 €| 10 €