jeudi 28 août 2008

Photos de J'étais ma maison...

Anne Rouverol et Camille Desforges

Monique Bailly

Camille Desforges, Brigitte Louisgrand et Anne Rouverol

Laurie Gippon, Anne Rouverol et Camille Desforges

Laurie Gippon

Brigitte Louisgrand, Anne Rouverol et Monique Bailly


Brigitte Louisgrand



Crédits photos: Michel Cavalca

J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne

Cinq femmes et un jeune homme revenu de tout, revenu de ses guerres et de ses batailles, enfin rentré dans la maison, posé là, dans la maison, maintenant, épuisé par la route et la vie, endormi paisiblement ou mourant, rien d’autre, revenu à son point de départ pour y mourir.
Elles l’attendaient, longtemps déjà, des années, toujours la même histoire, et jamais elles ne pensaient le revoir vivant, elles se désespéraient de jamais avoir de nouvelles de lui, aucune lettre, cartes postales pas plus, jamais, aucun signe qui puisse rassurer ou définitivement faire renoncer à l’attente.
Aujourd’hui, est-ce que enfin, elles vont obtenir quelques paroles, la vie qu’elles rêvèrent, avoir la vérité ?
On lutte une fois encore, la dernière, à se partager les dépouilles de l’amour, on s’arrache la tendresse exclusive. On voudrait bien savoir.
Jean-Luc Lagarce

avec Monique Bailly, Camille Desforges, Laurie Gippon, Brigitte Louisgrand et Anne Rouverol.

mise en scène: Grégoire Blanchon

lumières: Yves Louisgrand

aide technique: Grégoire Cutzach

  • au Théâtre Pêle-Mêle à Villefranche-sur Saône (69) en avril 2007;
  • à l'Espace 44 à Lyon du 21 Novembre au 2 Décembre 2007.

Crédits photo: Michel Cavalca

Une saison en enfer

Cette création représente l'accueil de la première mise en scène de Clément Bondu au sein de la Compagnie.

« Il sera à peine question ici de Rimbaud. Sur lui, tout a été dit, et plus encore, malheureusement. On précisera cependant, parce que cette précision concerne notre sujet, que Rimbaud n’a été le poète de la révolte que dans son œuvre. Sa vie, loin de légitimer le mythe qu’elle a suscité, illustre seulement – une lecture objective des lettres du Harrar suffit à le montrer – un consentement au pire nihilisme qui soit. Rimbaud a été déifié pour avoir renoncé au génie qui était le sien, comme si ce renoncement supposait une vertu surhumaine. Bien que cela disqualifie les alibis de nos contemporains, il faut dire au contraire que le génie seul suppose une vertu, non le renoncement au génie… »
Albert Camus


Pour un THEATRE DE NECESSITE, une poésie orale qui reprend la parole.
Prendre le temps pour la propagation, la transmission.


Je me suis armé contre la justice.
Je me suis enfui. O sorcières, ô misère, ô haine, c’est à vous que mon trésor a été confié ! Je parvins à faire s’évanouir dans mon esprit toute l’espérance humaine. Sur toute joie pour l’étrangler j’ai fait le bond sourd de la bête féroce.
Arthur Rimbaud

Avec : Florian Bardet, Grégoire Blanchon, Clément Bondu, Charly Marty, Thierry Jolivet, Olmo César et Gabriel Lechevalier.

  • à l'Espace 44, à Lyon, du mercredi 14 janvier au dimanche 1 février 2009 à 20h30 et le dimanche à 16h00. Relâche le lundi.

  • au Théâtre Kantor, à l'ENS-Lyon, les 9, 12 et 13 janvier 2009.

Crédits photo: Clément Bondu.

La Ménagerie de Verre

de Tennessee Williams
Traduction : Jean-Michel Déprats

Des comédiens jouent à jouer. Racontent leur Ménagerie de Verre. Celle de Tom, le narrateur de la pièce, qui fait le récit des années passées entre sa sœur Laura et sa mère Amanda. Les années 30. Les années d’avant la fuite.
Il travaille dans une usine de chaussures. Rêve de poésie et d’aventures cinématographiques. Subvient aux besoins de sa mère et de sa sœur. Et étouffe au sein de cette famille.
Laura souffre d’infirmité. Et d’une timidité maladive. Amanda, leur mère, ne vit qu’au travers de ses enfants. Et ne survit que grâce aux souvenirs d’un passé qu’elle décrit comme glorieux.
Faisant tourner d’une main de maître la maison autour d’elle, elle orchestre le futur mariage de Laura. Avec qui ? Qu’importe. Pourvu qu’elle se marie.
Jim, ami d’enfance de Tom et « émissaire du monde de la réalité dont nous étions en quelque sorte coupés », pourrait bien faire l’affaire…

La Ménagerie de Verre est LA pièce de la Cruauté et de la Poésie de toute l’œuvre de Williams.
  • Création au Festival des Bravos de la Nuit à Pélussin (42) du lundi 11 au samedi 16 août 2008 à 22h15 (supplémentaire le samedi 16 août 2008 à 17h00) au Caveau.

avec Leïla Anis, Jean-Rémy Chaize et Camille Desforges; ainsi que Clément Bondu (comédien vidéo)

mise en scène: Grégoire Blanchon

assistante à la mise en scène: Alexia Chandon-Piazza

régisseur technique (lumières, vidéo et son): Grégoire Cutzach

scénographie et création sonore: Benjamin Gibert

  • Reprise au Théâtre Pêle-Mêle à Villefranche-sur-Saône (69) du jeudi 16 au dimanche 19 Octobre 2008 à 20h30 (17h00 le dimanche).

avec Leïla Anis, Grégoire Blanchon et Thierry Jolivet; ainsi que Clément Bondu (comédien vidéo)

  • Au Théâtre des Marronniers à Lyon (69) du mercredi 10 au mardi 23 Décembre 2008 (relâche le lundi) à 20h30 (17h00 le dimanche).

avec la même distribution.

Crédits photo: Benjamin Gibert.