mardi 13 décembre 2011

Une vidéo d'Imaginarium.


Leïla Anis répète sa partition.


Vidéo de Benjamin Gibert.

dimanche 4 décembre 2011

Prochainement.




Imaginarium.
Spectacle tout public


A partir de 7 ans


du mardi 13 au vendredi 16 Décembre 2011 à 9h30 et à 14h30, et samedi 17 Décembre 2011 à 17h00 - Salle Genton/Lyon 8°




Léo, dix ans, ne rêve plus, n’imagine plus :

Quand j’étais petit

Entre l’âge de quatre et huit ans

Mon père a inventé énormément d’histoires

Des personnages imaginaires

Notamment un garçon qui a grandi en même temps que moi

Il lui a donné une identité

Il s’appelait Théo

Il avait une maison

Il avait une histoire

C’était un petit garçon qui adorait son papa

Quand il rentrait à la maison et que j’avais du mal à aller vers lui

Il me réclamait en disant

Je reviens de chez Théo

Lui au moins il a été vraiment gentil avec moi

Il m’a sauté dans les bras et il m’a dit

Mon papa que j’aime

Qu’est-ce que je suis content de te voir


Au contact de Lelle, mystérieuse petite fille, il va se créer un "Imaginarium", laboratoire d’imaginaire où les contrées intérieures deviennent réelles.



Jeu : Leïla Anis, Grégoire Blanchon et Benjamin Gibert (musicien)
Écriture : Sarah Seignobosc et Grégoire Blanchon

Direction d'acteurs : Sarah Seignobosc

Travail sonore, visuel et spatial : Benjamin Gibert

Lumières : Yves Louisgrand

Travail chorégraphique: Anne-Sophie Fayolle

Conseil artistique : Magali Bonat et Julio Guerreiro


Salle Genton

21, rue Genton

69008 Lyon

tél: 04 37 90 55 90

fax: 04 37 90 55 99

Traces incertaines. - Exposition de Pierre Mathevon et Benjamin Gibert.

jeudi 1 décembre 2011

Avant-goût.

A venir, du 13 au 17 Octobre, "Imaginarium.", Salle Genton à Lyon.

Pour l'occasion, la restauration du mini-piano de Benjamin Gibert, compositeur du spectacle et musicien présent sur le plateau:


Untitled from Benn G. Volt on Vimeo.

mardi 28 juin 2011

A venir: 2011-2012

« Dire, peut-être. »
Production: Le Songe d'une Planche à Vif

-Du jeudi 5 au dimanche 15 Janvier 2012: dix représentations en appartement en Région Rhône-Alpes.

-Les mercredi 18, jeudi 19 et vendredi 20 Janvier 2012: au Théâtre Astrée à Villeurbanne (69).


« Imaginarium. »
Production: Le Songe d'une Planche à Vif

-Du lundi 12 au samedi 17 Décembre 2011: dix représentations Salle Genton à Lyon (69), deux représentations par jour.

-Les samedi 31 Mars 2012 à 19h00 et dimanche 1° Avril à 17h00 à l'Outil Théâtre à Montpellier (34).


« Titre provisoire. »
Co-production: Le Songe d'une Planche à Vif/Le Chok Théâtre-Saint-Etienne

avec le soutien du Théâtre Les Ateliers/ Lyon et de RamDam/Sainte-Foy lès Lyon

-Six semaines de création: Septembre et Novembre 2011, Janvier et Mars 2012 à RamDam/Sainte-Foy-lès-Lyon et au Théâtre Les Ateliers/Lyon;

-Mercredi 7 Mars 2012 à RamDam/Sainte-Foy-lès-Lyon;


-Du mercredi 14 samedi 17 Mars 2012: quatre représentations au Chok Théâtre à Saint-Etienne (42).

-Diffusion en 2012-2013.






« Traces incertaines. »
Co-production: Le Songe d'une Planche à Vif/Les Bravos de la Nuit-Pélussin

-Sept semaines de résidence à Pélussin (42): Octobre 2011, Avril, Juin et Août 2012.

-Du lundi 6 au samedi 11 Août 2012: six représentations au Festival de Bravos de la Nuit à Pélussin (42

-Diffusion en 2012-2013.

samedi 23 avril 2011

"Dire, peut-être.", en ce moment, au Chok Théâtre à Saint-Etienne.

En ce moment, "Dire, peut-être." au Chok Théâtre à Saint-Etienne: les 21, 22 et 23 Avril 2011 à 20h30.

Rencontre à 19h00, avant la représentation, avec l'Association "La Voix du Coeur", association des Aphasiques de la Loire.

Chok Théâtre
24, rue Bernard Palissy
Saint-Étienne, France

Réservations: 04 77 25 39 32
ou www.choktheatre.org

Tarifs: 10 / 8 / 7 euros

dimanche 20 mars 2011

Trentième.

Hier soir, trentième représentation de "Dire, peut-être." et troisième représentation en appartement.
De très belles rencontres et de très beaux moments partagés.
Un grand merci à Juliette, Benoît et Damien.

vendredi 11 mars 2011

"Je suis." devient "Titre provisoire"

Le projet "Je suis." devient "Titre provisoire".
En écriture, à suivre...

"Dire, peut-être." an appartement - Quelques places disponibles.

Il reste quelques places pour "Dire, peut-être." en appartement sur Lyon pour les séances du jeudi 17 et vendredi 18 Mars à 20h30.
Il s'agit du salon d'un particulier situé dans le 1° arrondissement tout prêt du Jardin des Plantes.
Si vous êtes intéressé, envoyez-nous un mail à: lesongeduneplancheavif@gmail.com
Nous réserverons pour vous et vous communiquerons rapidement l'adresse exacte du lieu.
Amitiés.

lundi 28 février 2011

dimanche 20 février 2011

Je suis. (titre provisoire)

L'histoire

Un homme et deux femmes.
Le Papa, la Maman et l'Enfant dans un système clos où chacun a une place fixe et définie.
Pour autant, ils ne correspondent pas à l'identité qu'ils s'attribuent: le sexe de chaque protagoniste ne « colle » pas avec son rôle dans le groupe la différence d'âge entre les générations n'est pas suffisante, leurs couleurs de peau diffèrent, etc...
Ils vivent tous trois dans une fiction en laquelle ils croient et que rien ne vient contredire.
L'arrivée de l'Autre, personne muette qui résiste à toute tentative de définition, va mettre en péril l'identité de ce groupe.
Les coutures de cette fiction céderont peu à peu face à l'indéfinissable.

jeudi 27 janvier 2011

Très prochainement.



Imaginarium
Spectacle tout public
A partir de 7 ans


Léo, dix ans, ne rêve plus, n’imagine plus :

Quand j’étais petit
Entre l’âge de quatre et huit ans
Mon père a inventé énormément d’histoires
Des personnages imaginaires
Notamment un garçon qui a grandi en même temps que moi
Il lui a donné une identité
Il s’appelait Théo
Il avait une maison
Il avait une histoire
C’était un petit garçon qui adorait son papa
Quand il rentrait à la maison et que j’avais
du mal à aller vers lui
Il me réclamait en disant
Je reviens de chez Théo
Lui au moins il a été vraiment gentil avec moi
Il m’a sauté dans les bras et il m’a dit
Mon papa que j’aime
Qu’est-ce que je suis content de te voir

Au contact de Lelle, mystérieuse petite fille, il va se créer un "Imaginarium", laboratoire d’imaginaire où les contrées intérieures deviennent réelles.



Écriture : Sarah Seignobosc et Grégoire Blanchon
Direction d'acteurs : Sarah Seignobosc
Travail sonore, visuel et spatial : Benjamin Gibert
Jeu : Leïla Anis, Grégoire Blanchon et Benjamin Gibert (musicien)
Lumières : Yves Louisgrand
Conseil artistique : Magali Bonat et Julio Guerreiro


Vendredi 18 février 2011 à 14h15 (scolaire) et à 20h30
10€ plein tarif-8€ tarif réduit-8€ tarif scolaire "collège"-5,50€ tarif scolaire "élémentaire"

Théâtre Pêle-Mêle à Villefranche-sur-Saône
171, rue Jean-Michel Savigny
69400 Villefranche-sur-Saône
Réservations: 04 74 07 16 19

Traces incertaines.

Aujourd’hui, Mamie est morte.
Morte.


Mamie emporte avec elle son histoire. Un bout de mon histoire. Et, en quelque sorte, une part de l’Histoire.



Quelle(s) trace(s) laisse-t-elle? Laisse-t-on seulement une trace?




Sur la fin de sa vie, elle avait de « faux » souvenirs:
« Taisez-vous! Le pape est passé hier et les paparazzis sont à l’affût de tout ce que l’on peut dire!»
Tragique et burlesque de la démence, de la Mémoire -la Raison?- qui fout le camp.


Les « vrais » souvenirs sont-ils si réels? Les « faux » si peu dignes d’intérêt et de considération?



Quand la Mémoire de ses aînés s’étiole, quand les traces sur lesquelles nous nous sommes construits, structurés s’effacent, que reste-t-il de notre identité?


Qui sommes-nous si ce n’est le récit que nous nous faisons de nos propres histoires (nationales, sociales, familiales et individuelles)? Quand ces récits sont remaniés par le présent qui les ampute d’éléments essentiels, quand les trous, les manques se multiplient, comment les comble-t-on? Quelles sont les forces de transformation que nous mettons en oeuvre pour maintenir ces traces incertaines, les transmuer en récits neufs et faisant sens? A quoi un travail d’acceptation et de transformation de cette déliquescence fait-elle place?





Les traces sont-elles si éphémères?


A ma grand surprise, à l’occasion du décès d’un oncle que j’aimais énormément, je n’ai pas ressenti de tristesse. Je doute de la « vie après la mort » à proprement parler. Pour autant, j’avais le sentiment que comme « il a été, il est et il sera ». Concrètement? Je le sens dans l’air. Il y a sa trace quelque part: dans ma Mémoire, c‘est sûr; dans mon corps, aussi; mais également dans l’air, dans l’Ame du Monde, en quelque sorte… Il est passé, il a modifié quelque chose de ce Monde, même infime. Il y a laissé sa trace.



Me dis-je cela pour me consoler?





A partir d’entretiens auprès des résidants de l’Hôpital Gériatrique de Pélussin (42) et de leur entourage proche ou lointain (famille, soignants, personnes du village voisins de l‘Hôpital, etc…), l’équipe du spectacle composera un spectacle s’interrogeant sur la Mémoire, la Trace.
La création de « Traces incertaines » me permettra de cheminer vers ce maelstrom de questions encore confuses que je me pose sur la Mémoire et la Trace.


Ligne de conduite: ne pas donner de réponses -bien malin celui qui peut affirmer en asséner sur ce sujet- mais ouvrir les possibles, les champs d’exploration de mémoires partielles et éphémères, mais sensibles et personnelles.




L’équipe de ce spectacle sera constituée d’Alexia Chandon-Piazza, comédienne. Elle aura en charge la parole de l’entourage des personnes touchées par la perte de Mémoire.
Julio Guerreiro, comédien également, adoptera le point de vue de l’anthropologue, de l’observateur - mon point de vue en quelque sorte. Le point de vue de celui qui ne sait pas.
Quant à Benjamin Gibert, compositeur en musiques électro-acoustiques, il créera des morceaux entre musique concrète, témoignages purs et électro-pop à partir des voix de personnes âgées interrogées, des traces vocales de leurs propres histoires. Il jouera ces morceaux-ci sur le plateau en dialogue direct avec les comédiens.


Après une résidence d’écriture, ce spectacle verra le jour lors des Bravos de la Nuit 2012 pour lesquels nous tenterons, dans la plus grand humilité face à ce Mystère que constitue la Mémoire, d’ « abandonner les voies rapides et suivre les traces incertaines »*.







Grégoire Blanchon
Novembre 2010
*Jean-Luc Lagarce in « Du luxe et de l’impuissance »
« Se faire de nouvelles promesses »

mercredi 26 janvier 2011

Aujourd'hui




Un an après la première note d'intention, voici l'état du chantier « Je suis. » -Titre provisoire

L'équipe est formée: quatre comédiens, un scénographe, un créateur lumières, un vidéaste, une assistante et une danseuse qui nous apporte son aide au travail corporel des acteurs.

L'écriture progresse. Quatre figures se dessinent:

Lui se définit avec force adjectifs et catégorisations. Il amène, quelque part , les personnes qu'il rencontre à en faire autant. Besoin de situer, de comprendre, de classer, d'organiser;
L'Autre, la figure de l'altérité, de l'étrangère, de celle qui vient d'ailleurs et qui, par nécessité personnelle ou en réponse aux attentes de notre monde contemporain, avance et expose sa différence et sa singularité;
Celle qui va venir, advenir ou devenir, dans la projection permanente de ce qu'elle sera, de ce qu'elle désire être, de ce vers quoi elle tend. Figure en recherche constante, en construction, toujours consciente de son caractère incomplet et inachevé;
, celui qui n'a pas de nom, qui ne sait pas qui il est. Est-ce vraiment une question importante, d'ailleurs? Avec son indétermination, ... insuffle du doute, ouvre les possibles et porte en lui toutes les potentialités.

Quatre archétypes qui, le temps de la représentation (le temps d'une vie?) vont entrer en friction, se confronter, tenter de vivre ensemble, de tenir en communauté de singularités.

Il y a eu, à un moment donné, la nécessité d'un travail sur l'écriture. Le matériau de base est composé d'entretiens (comme annoncé), mais pas seulement: articles de presse (Edgar Morin, Michel Serres, ...), films (comme Elephant Man de David Lynch), recueils biographiques (de Marilyn Monroe, par exemple), ouvrages de sociologie (ceux de François Laplantine, en particulier, etc...) viennent étoffer le corpus.
La parole qui naît de ceci n'a plus un caractère brut, comme prévu initialement (état de langage utilisé dans « Dire, peut-être. », par exemple). Une stylisation de la parole a été nécessaire afin de ne pas verser dans le théâtre-documentaire, de ne pas donner naissance à un naturalisme qui servirait une sorte de théâtre à thèses.

Ce sont, en définitive, des haïkus, sorte de fragments de parole succinte flirtant avec la poésie qui ont émergé des éléments récoltés. Le texte de « Je suis. » est donc pour l'instant assez elliptique, très dépendant de l'interaction entre les quatre protagonistes. Il demande à être rempli, nécessitant un « en-deça » du texte permettant son incarnation, sa vie. Sorte de forme quasi-vide à colorer et à habiter. Arrière-plan et monologues intérieurs essentiels à l'approche de cette écriture.

Lorsque tous les fragments constituant « Je suis. » auront été couchés sur le papier, viendra le temps d'une mise en réseau, en résonance de ces différentes paroles. Nous composerons ainsi une fable, une dramaturgie, fruit des relations des quatre figures présentes sur le plateau. Elles seront amenées au cours de la pièce à penser l'altérité, à céder ou à résister aux tentations identitaires.
Dans l'immédiat, un espace assez simple: des cocons, sorte de seconde peau de chaque figure, leur tanière, leur refuge, leur « intérieur ». Et un espace commun, vierge, à inventer, le lieu des confrontations. Des costumes d'aujourd'hui, signes assez ostentatoires de ce que l'on donne à voir au Monde, mais composés, mélanges d'éléments contradictoires sur l'appartenance sociale, sexuelle, nationale, etc...

Quelque chose de très ludique dans l'esthétique, le rapport au texte, au plateau, le rapport aux autres et au public.

Un travail de vidéo, pas de photos. Le visage en mouvement, masque mobile qui montre/cache, révèle et trahit. Vidéo incluse dans le spectacle ou installation dans le hall du théâtre pour mettre en perspective ce qui se joue durant la représentation? A voir...

Bref, un work-in-progress qui se poursuivra dès le mois prochain avec un travail des comédiens à la table. Nous chercherons, avant de créer des situations, des images, non pas ce que veut dire le texte, mais ce qu'il peut dire. Ouvrir les sens, les possibles.Une lecture de ces fragments est organisée sur Radio Canut pour Mars 2011. Ecouter l'écho possible de « Je suis. » auprès des auditeurs.

Le travail au plateau débutera à l'été 2011 pour une création en Janvier 2012. Le processus entre la première note d'intention, la première envie et l'aboutissement de ce projet s'étale donc sur deux années. Deux années pour rencontrer les bonnes personnes, mûrir le matériau théâtral récolté, laisser advenir les accidents qui nous entraînent sur les chemins de traverse...


Grégoire Blanchon
Janvier 2011

lundi 10 janvier 2011

En 2011, amis lyonnais, accueillez "Dire, peut-être." dans votre salon.

Vous pouvez accueillir "Dire, peut-être." chez vous pour une soirée théâtrale avec vos amis.
Pour renseignements: lesongeduneplancheavif@gmail.com
N'hésitez pas à nous contacter.